Jeudi dernier, de nombreuses pharmacies à travers la France ont fermé leurs portes en raison d'un appel à la grève lancé par la Fédération des pharmaciens d'officines (FSPF).

Selon les estimations, entre 75% et 90% des officines ont répondu à l'appel, laissant de nombreux patients à la recherche de solutions alternatives pour leurs besoins en médicaments.

Les revendications des pharmaciens portent notamment sur des revalorisations de leurs honoraires et aides, ainsi que sur la nécessité d'obtenir un milliard d'euros supplémentaires par rapport à 2019 pour financer toutes les officines.

Parallèlement, les professionnels de santé s'inquiètent de la recrudescence des pénuries de médicaments, qui les obligent à passer plusieurs heures par semaine à chercher des alternatives pour leurs patients.

En plus des problématiques financières, les pharmaciens font également face à une possible libéralisation du marché des médicaments, avec l'arrivée de plateformes en ligne telles qu'Amazon.

Cette concurrence est perçue comme déloyale par les professionnels de santé, qui redoutent les pratiques d'évasion fiscale des géants du e-commerce.

Malgré les difficultés rencontrées, les pharmaciens continuent d'assumer de nouvelles missions, telles que les dépistages et vaccinations, tout en regrettant le manque de moyens supplémentaires et de formations adéquates. À noter également l'organisation de manifestations à travers la France, permettant aux pharmaciens de faire entendre leurs revendications et de sensibiliser le public à leurs préoccupations.