Publié le samedi 07 septembre 2024
« Camp scolaire au Tessin : Des accusations d'alcool et de tensions entraînent un retour anticipé »
Un camp scolaire au Tessin pour des élèves âgés de 12 à 15 ans a pris une tournure inattendue cette semaine, entraînant un retour anticipé pour les classes de l'école de district Mutschellen.
Deux enseignants, un couple de fiancés, sont sous le coup de suspicions concernant l'achat d'alcool et de tabac pour les élèves, bien qu'ils contestent fermement ces accusations.
Selon la mère d'un élève impliqué, certains jeunes auraient été vus en état d'ébriété.
L'incident aurait débuté mercredi soir après une excursion en Italie, lorsqu'ils se sont arrêtés sur les rives du lac Majeur.
La mère indique que son fils l'a contactée, inquiet pour ses camarades « en état d'ébriété », et lui a demandé d'avertir le directeur.
Elle raconte que les jeunes ont dû rentrer à l'auberge à pied, pris par le froid et la fatigue, certains d'entre eux étant encore sous l'effet de l'alcool. À leur retour à l'auberge de jeunesse, un échange houleux aurait eu lieu entre le directeur de l'école, présent sur place, et les enseignants.
Les élèves ont finalement regagné leur école le jeudi suivant.
Dans un message adressé aux parents, la direction a informé que les deux enseignants avaient choisi de démissionner et quitteraient l'établissement à la fin de la semaine.
De leur côté, les enseignants ont fourni une version des événements très différente.
Ils soutiennent n'avoir offert ni alcool ni cigarettes, affirmant que quelques élèves avaient simplement versé des boissons non alcoolisées dans des verres à vin, ce qui aurait pu prêter à confusion.
Ils rapportent également que le séjour avait mal commencé, en raison d'incidents d'agression et de harcèlement dont certains élèves auraient été victimes.
Ils évoquent des menaces et des comportements inappropriés d'un client plus âgé dans l'établissement.
Les enseignants ont également déclaré n'avoir pas été soutenus par la direction de l'auberge, rencontrant des menaces d'expulsion et des allégations de non-paiement par l'école.
L'école n'a pas encore réagi à ces allégations, les enseignants restant injoignables jusqu'à présent.