La présidente du conseil d'administration des CFF, Monika Ribar, a exprimé son inquiétude face aux nombreuses haltes qui, selon elle, rendent le réseau ferroviaire suisse moins fiable et plus lent.

Pour améliorer la performance du réseau, elle propose d'envisager des lignes express qui éviteraient certaines petites gares.

L'idée serait d'implémenter des trajets directs, tels qu'un éventuel train Genève-Sion ne s'arrêtant qu'à Lausanne, ou un Lausanne-Neuchâtel sans halte à Yverdon.

Ribar soutient que la densité actuelle du réseau pourrait constituer un obstacle à l'efficacité.

Son objectif serait d'optimiser les parcours pour les voyages longue distance, ce qui, selon elle, bénéficierait à tous les usagers.

Elle plaide pour que le transport ferroviaire se concentre davantage sur les liaisons interurbaines, laissant le soin aux transports régionaux de répondre aux besoins locaux.

En parallèle, elle soulève la question de la centralisation des services, précisant que la présence de centres de services dans les gares les plus fréquentées est plus rationnelle.

Ribar remet également en question la faisabilité d'une connexion directe entre la Suisse et Londres, qu’elle juge trop onéreuse et complexe, soulignant qu'une telle liaison ne serait viable que si elle ne nécessitait pas de changement pour les passagers.