Cinq années se sont écoulées depuis le début de la Grève pour le climat, mais que sont devenus les militants qui se sont engagés avec ferveur pour cette cause ?

Certains ont choisi de prendre leurs distances, comme Ana, qui se souvient avec émotion de la mobilisation massive et de l'espace d'expression qui leur était offert.

Cependant, cet investissement à temps plein a fini par lui causer un épuisement total, laissant un sentiment de désillusion face à la lenteur des avancées.

Pourtant, malgré un essoufflement du mouvement et une diminution des manifestations, certains restent déterminés à poursuivre le combat.

Robin, par exemple, est toujours militant dans la section neuchâteloise de la Grève du climat.

Selon lui, le mouvement a encore un rôle à jouer dans le paysage politique, compte tenu de l'importance de la crise environnementale et humaine à laquelle nous sommes confrontés.

D'autres jeunes ont choisi d'aller encore plus loin dans leur engagement.

Riwal, âgé de 20 ans, a rejoint Renovate Switzerland, un collectif qui utilise la désobéissance civile pour sensibiliser à l'urgence climatique.

Malgré la peur qui l'envahit à chaque action, il est convaincu de l'efficacité de ces actions et espère que le gouvernement suisse prendra rapidement des mesures pour protéger l'avenir de tous.

Ainsi, si certains ont pris du recul, d'autres continuent de se mobiliser, conscients de l'importance de maintenir la pression pour provoquer des changements concrets.

La lutte pour le climat est loin d'être terminée et ces jeunes militants persistent dans leur engagement, prêts à tout mettre en œuvre pour faire avancer la cause. (Rédaction par [votre nom])