Une étudiante dyslexique fait face à un défi pour obtenir du temps supplémentaire lors d'un examen d'entrée à l'université.

La 2e Cour de droit public s'est réunie en audience publique pour prendre une décision sur cette demande, aboutissant à une requête pour une expertise sur le test d'aptitude aux études de médecine.

Les experts devront déterminer si l'octroi d'un temps additionnel pour les candidats dyslexiques est approprié pour cet examen.

L'Université de Berne, qui avait initialement refusé la demande de l'étudiante, a vu sa décision remise en question par les juges qui ont souligné des avis partiaux de certains centres.

Le débat a été intense, menant à une conclusion visant à éviter un rejet pur et simple du recours.

Les magistrats se sont interrogés sur la pertinence d'accorder un temps supplémentaire aux candidats dyslexiques, craignant une "surcompensation" qui pourrait désavantager les autres candidats.

Les enjeux de l'équité et de la justification de ce test d'aptitude ont été soulevés par les juges romands.

En rappelant le cas du Prix Nobel Jacques Dubochet diagnostiqué dyslexique, la présidente a questionné la place de ces tests dans les universités suisses.