Le manque de candidats du Centre pour le Conseil fédéral soulève des frustrations parmi certains élus.

Roger Nordmann, ancien chef de groupe socialiste, a exprimé son indignation face à l'inaction des leaders du Centre à se porter candidats pour succéder à Viola Amherd.

Lors d'une émission, il a qualifié cette situation d'inacceptable, évoquant la crainte d'une candidature unique.

Cette situation suscite également des réactions au sein d'autres partis.

Damien Cottier, le président du groupe PLR, a déclaré que si le Centre ne présente qu'un seul candidat, son parti ne sera pas tenu de respecter cette candidature, ce qui pourrait ouvrir la voie à un "candidat sauvage" en provenance du Centre.

Nordmann a proposé une alternative plus audacieuse, suggérant qu'un candidat avec des idéaux plus progressistes, comme une personnalité des Vert'libéraux, pourrait être considérée pour le gouvernement.

Il a souligné son étonnement face au manque d'engagement des dirigeants du Centre.

Du côté des Vert'libéraux, la vice-présidente Céline Weber a affirmé que son parti ne présentera pas de candidat, insistant sur une règle interne stipulant qu'un poste gouvernemental ne sera envisagé qu'avec un soutien électoral de 10 %, alors qu'ils atteignent actuellement environ 7-8 %.

La pression s'intensifie sur la commission de sélection du Centre, qui a jusqu'à lundi midi pour proposer un candidat en vue d'accompagner Markus Ritter.

Parmi les noms évoqués, Christoph Darbellay, actuellement engagé dans la campagne pour le gouvernement valaisan, ne devrait pas se prononcer avant le week-end.

Par ailleurs, Andrea Gmür, conseillère aux États, est toujours en réflexion quant à une candidature qui ne semble pas faire consensus au sein de son groupe.

De plus, deux conseillers d'État alémaniques envisagent de se présenter, bien qu'ils manquent d'expérience au niveau fédéral.