Quatre résidents de l'île de Pari en Indonésie ont déposé une plainte contre le groupe cimentier suisse Holcim, cherchant à obtenir des compensations financières en lien avec l'élévation du niveau des mers.

Selon ces plaignants, l'entreprise serait en grande partie responsable des émissions de dioxyde de carbone qui compromettent leurs terres.

La justice à Zoug examine actuellement la validité de cette plainte civile.

Les avocats des plaignants affirment que leurs droits fondamentaux sont affectés par les conséquences des émissions de CO₂ générées par Holcim, qui est actif à l'échelle mondiale.

Ils soutiennent qu'une diminution de ces émissions pourrait empêcher leur île d'être engloutie.

Une des plaignantes a également souligné que les fonds manquent pour mettre en œuvre des mesures de protection.

Les indemnités demandées à Holcim pourraient contribuer à ces efforts, selon les déclarations de leur avocate devant le tribunal, qui décrit le traitement de cette affaire comme une procédure habituelle pour un tribunal civil.

D'autre part, Holcim conteste la légitimité de la plainte, qualifiant cette démarche de "mise en scène artificielle" et d'"initiative coordonnée".