La Marche de Pâques à Berne prône la démilitarisation plutôt que le réarmement.

Les organisateurs soulignent que les conflits ne proviennent pas d'une sous-armement, mais bien d'une sur-armement.

Ils appellent la Suisse à investir dans la lutte contre divers risques tels que la violence de genre, le racisme, la pauvreté, le changement climatique et les pandémies, plutôt que dans l'armée.

La signature et la ratification du Traité sur l'interdiction des armes nucléaires est également réclamée, tout comme l'engagement pour la démilitarisation des frontières et une meilleure protection des personnes fuyant les conflits.

Il est proposé de renforcer les institutions de droit international comme l'ONU plutôt que de privilégier des alliances militaires telles que l'OTAN.

La conseillère nationale Marionna Schlatter souligne le courage de ceux qui militent pour la paix, en opposition à ceux qui prônent le réarmement.

La marche, colorée de drapeaux arc-en-ciel, a rassemblé environ 70 personnes réclamant la liberté d'Abdullah Öcalan.

Organisée par près de 40 organisations de gauche et des églises, cette marche pour la paix à Berne est une tradition qui a pris son essor en 2003, après l'invasion américaine en Irak.