Publié le mardi 26 décembre 2023
"La Suisse persévère malgré les défis pour influencer l'ONU au Conseil de sécurité"
La Suisse peine à influencer les résultats de l'ONU après un an au Conseil de sécurité.
Dans un contexte marqué par les conflits en Ukraine, à Gaza et dans le Haut-Karabakh, les cinq membres permanents du Conseil, bénéficiant du droit de veto, sont plus divisés que jamais.
Cependant, la Suisse se retrouve avec des marges de manœuvre très limitées.
Malgré les objectifs ambitieux fixés à son arrivée, notamment la protection des populations civiles, la guerre à Gaza a mis en péril ces aspirations.
Le chef de la division ONU du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE), Thomas Gürber, rejette néanmoins l'idée de l'impuissance de la Suisse.
Il souligne les efforts déployés par la Suisse pour orienter les discussions dans la bonne direction, en mettant notamment l'accent sur l'importance du droit international humanitaire.
Toutefois, il est conscient que la résolution des problèmes ne peut pas être accomplie seule.
La contribution suisse vise plutôt à trouver une solution durable.
Malgré quelques échecs, tels que l'abandon d'un couloir humanitaire en Syrie, pour lequel la Suisse avait participé à la proposition de maintien, le DFAE revendique un bilan positif.
Il mentionne notamment le renouvellement de la mission de l'ONU en Bosnie-Herzégovine et le déploiement d'une mission multinationale en Haïti.
Pour l'année à venir, le département dirigé par Ignazio Cassis met en avant la défense du climat et de la population civile parmi ses objectifs.
En résumé, malgré la polarisation croissante au sein du Conseil de sécurité, la Suisse continue de s'efforcer d'influencer les décisions et de contribuer à la recherche de solutions durables.
Tout en admettant les limites de son influence, la Suisse souligne certains succès, tout en se fixant de nouveaux objectifs pour l'avenir.