Le zénith des partis verts semble-t-il être derrière nous ?

Avec une baisse de 11 sièges au National, la question mérite d'être posée.

Il y a quatre ans, le changement climatique avait propulsé les scores des partis écologistes en Suisse, mais aujourd'hui, ce sont les préoccupations sociales et géopolitiques qui dominent le débat.

L'explosion du coût de la vie, le retour de la guerre en Europe et l'immigration ont recentré l'attention des électeurs sur les grandes formations politiques de gauche et de droite, le PS et l'UDC.

Le dérèglement climatique n'a pas pour autant disparu du débat, même s'il semble ne plus avoir le même impact sur l'électorat.

Certains invoquent une certaine lassitude face à des discours trop alarmistes, tandis que d'autres mettent en avant une population résignée face à une crise climatique jugée trop grave.

Ou est-ce tout simplement parce que la question climatique est désormais présente dans tous les discours politiques, et plus seulement chez Les Verts ?

Pour éclairer cette problématique, la plateforme de dialogue de la SSR propose une sélection d'articles, de vidéos et d'audios venus des quatre coins du pays et traduits en cinq langues.

La question est donc posée : les partis écologistes ont-ils déjà atteint leur apogée ?

Représentent-ils le passé de la politique ou sont-ils l'avenir ?

Certains estiment qu'ils devraient abandonner les discours apocalyptiques et proposer une écologie plus positive.

Pour en débattre, la Suisse entière est invitée à participer aux discussions, dans les quatre langues nationales et en anglais.

Cette nouvelle offre éditoriale vise à favoriser le dialogue entre les différentes régions du pays, sans barrières linguistiques.

Les critiques et commentaires des lecteurs sont les bienvenus pour améliorer cette offre.