Le Parti libéral-radical (PLR) plaide en faveur d'une obligation pour toutes les initiatives populaires comportant des propositions financières significatives de présenter un plan de financement.

Cette initiative reçoit un écho favorable du côté du Conseil fédéral, tandis que l'opposition de gauche exprime son mécontentement.

Récemment, un vote a donné son aval à l'initiative visant à instituer une 13e rente AVS.

Cependant, depuis cette décision, le Conseil fédéral et le Parlement cherchent des solutions pour financer ce projet, dont le coût est estimé à plusieurs milliards, sans que l'initiative fournisse clarifications sur ce point précis.

Cela suscite l'agacement du PLR, qui souhaite voir des mesures plus claires en amont des propositions.

Le conseiller national Alex Farinelli (PLR/TI) souligne l'importance de discuter des coûts dès le départ.

Selon lui, il est inconcevable de naviguer en politique sans une visibilité sur les financements, tout comme dans la vie privée, où un achat majeur nécessite une compréhension des ressources disponibles.

Ainsi, il propose que les initiatives progressistes, comme celle portant sur la rente AVS, soient désormais soumises à cette exigence de transparence financière.

Le PLR soutient que cette mesure pourrait aider à mieux gérer les dépenses publiques, indépendamment des autres réformes budgétaires en cours.

Farinelli reconnaît les défis que soulève une telle approche mais appelle le Conseil fédéral à explorer des solutions concrètes à cette problématique.

Du côté de l'opposition, la conseillère nationale Sarah Wyss (PS/BS) considère cette demande du PLR comme préoccupante vis-à-vis du processus démocratique.

Elle rejette fermement l'idée d'imposer aux auteurs d'initiatives populaires de justifier leurs propositions par des plans de financement.

Néanmoins, elle se montre disposée à discuter des interventions parlementaires coûteuses, en exigeant également que les partis de droite clarifient les sources de financement de leurs propres projets.