Les réactions des partis politiques face aux recommandations des experts sur la réduction des dépenses de l'État divergent fortement.

Les propositions formulées suggèrent une diminution des financements pour l'accueil extrafamilial, des subventions pour les initiatives climatiques, des contributions aux fonds de transport, ainsi qu'un affaiblissement des aides destinées aux chômeurs âgés.

Par ailleurs, le rapport évoque l'augmentation des frais d'études des hautes écoles et une hausse des tarifs des transports publics régionaux.

Pour les Verts, ces recommandations sont perçues comme une offense à la population, soulignant que certaines de ces suggestions vont à l'encontre des choix exprimés par les citoyens.

Le Parti socialiste qualifie ces idées d'attaque contre la solidarité en Suisse, plaidant pour une augmentation des recettes plutôt que des coupes qui affecteraient les plus vulnérables.

Du côté du PLR, les propositions sont saluées comme un allégement pour les contribuables.

Le parti défend l'idée que des économies sont nécessaires pour éviter des impôts supplémentaires à l'avenir et pour garantir les fonds nécessaires à une armée robuste.

Les Vert'libéraux jugent également les suggestions comme allant dans la bonne direction, tandis que l'Union démocratique du centre pense que des économies supplémentaires pourraient encore être réalisées, notamment dans les domaines de l'asile et des salaires des fonctionnaires.

Le cadre législatif en matière de frein à l'endettement impose une action de la part du Conseil fédéral, car les comptes de la Confédération présentent des déficits.

Cela laisse deux alternatives : réduire les dépenses ou augmenter les recettes, ce que la droite refuse, tandis que la gauche préfère demander une contribution accrue des plus fortunés sans toucher aux dépenses.

Les Vert'libéraux envisagent quant à eux la possibilité d'assouplir les règles du frein à l'endettement.