Publié le mardi 22 octobre 2024
Réforme de la tarification ambulatoire : un nouvel accord pour moderniser le remboursement des soins en 2026.
Le système de tarification ambulatoire, qui régit le remboursement des médecins et des hôpitaux par l'assurance maladie obligatoire, sera prochainement réformé.
Mis en place il y a deux décennies, le modèle Tarmed actuel est devenu obsolète en raison de l'absence d'ajustements face aux évolutions technologiques du secteur de la santé.
La nouvelle tarification, attendue pour 2026, vise à mieux refléter les réalités contemporaines.
Elisabeth Baume-Schneider, conseillère fédérale responsable de la Santé, a salué cet accord comme une "étape significative".
Elle a affirmé que ce compromis témoigne de la capacité du système de santé à évoluer, promettant une "transparence et une équité" accrues grâce à ce remboursement révisé.
La Jurassienne a également précisé que cette nouvelle approche aiderait à "maîtriser le système global", notant les disparités existantes dans les facturations des prestations.
Actuellement, certains actes médicaux, jugés complexes lors de l'élaboration du système en 2004, sont facturés à des tarifs élevés.
Cependant, grâce à l'avancement technologique, leur réalisation est devenue moins compliquée, permettant ainsi de réduire les coûts.
En conséquence d’un ultimatum porté au mois de juin, les différents acteurs de la santé ont réussi à trouver un accord avant la date limite du 1er novembre, respectant ainsi les exigences financières du Conseil fédéral.
Les modifications à venir affecteront la façon dont les assurances maladie rémunèrent les médecins et les institutions hospitalières, avec une réorganisation globale des tarifs.
Les forfaits, qui englobent toutes les prestations d'une journée, seront introduits, en particulier pour des traitements comme la radiothérapie ou la chimiothérapie.
Les nouveaux tarifs seront pertinents pour des interventions nécessitant des infrastructures médicales conséquentes, telles que les IRM ou les opérations, tandis que les simples consultations dans un cabinet continueront à être tarifées à l'acte.
Il est intéressant de noter que le secteur ambulatoire représente un volume financier d'environ 13 milliards de francs par an.