La fondation Vibiscum se retrouve dans une situation compliquée, avec une dette impayée de 120'000 francs envers la Ville de Vevey.

En effet, le Conseil intercommunal de Sécurité Riviera a refusé d'exonérer le festival de cette somme, suite à une demande rejetée.

La dette provient de l'occupation de l'espace public lors de la deuxième édition du festival l'année dernière.

La Ville de Vevey attend de recouvrer une importante somme, notamment liée au manque à gagner concernant les places de stationnement, estimé à environ 42'000 francs.

La législation en vigueur ne laisse pas de place à l'exonération de cette dette pour le Vibiscum, considéré comme un événement commercial.

La gestion des frais liés à l'utilisation du domaine public sera désormais sous la responsabilité de l'autorité communale à partir de janvier 2026.

Pour le moment, la procédure de recouvrement est en cours et aucun paiement n'a été effectué.

Le directeur du festival, William von Stockalper, a concédé que l'Association Sécurité Riviera avait le droit de refuser la demande d'exonération.

Malgré les déboires rencontrés, Vibiscum avait annoncé qu'il ne rembourserait pas les festivaliers et avait proposé une solution contestée pour dédommager les participants.

Le créateur du festival s'était vu confier l'organisation de la fan zone de Vevey, suscitant le mécontentement de certains participants.

La situation semble donc compliquée pour Vibiscum, qui doit maintenant faire face à cette dette non-exonérée et à une procédure de recouvrement en cours.