Plus de 1,6 million de personnes ont afflué vers les fan zones de la Coupe du monde de rugby en France, selon le directeur général du comité d'organisation, Julien Colette.

Les 10 villes hôtes du Mondial, réunies au sein de l'association "Territoires d'évènements sportifs", se sont félicitées de cette "très grande réussite" des "villages rugby".

Les fan zones ont ainsi attiré un nombre record de supporters, avec un total de 2,4 millions de spectateurs dans les stades et les villages rugby.

Malgré une baisse d'intérêt après l'élimination de la France en quart de finale, les fan zones ont continué à rassembler les passionnés de rugby.

Même si le passage en "urgence attentat" en raison de l'assassinat d'un professeur à Arras et les tensions internationales ont entraîné la fermeture de la plupart des fan zones, la Concorde à Paris et Saint-Denis ont maintenu leurs activités.

Les villages rugby, adaptés aux différentes spécificités locales, étaient également ouverts aux familles avec des animations variées.

Le coût moyen d'un village rugby s'élève à 2,78 millions d'euros, hors frais de sécurité qui représentent une part importante du budget d'exploitation.

Ces fan zones ont également attiré divers profils de visiteurs, notamment des personnes sans billets (56%), des spectateurs avec un billet pour le jour même (23%), y compris des supporters étrangers, et des détenteurs d'un billet pour un autre jour (21%).

Les Jeux olympiques de Paris en 2024 prévoient également d'organiser des sites de célébrations partout en France, en s'inspirant de l'expérience des fan zones de la Coupe du monde de rugby.