Le tribunal administratif de Toulouse a rendu sa décision mercredi 8 novembre concernant les familles avec enfants qui ont été remises à la rue sans solution de relogement.

Les associations qui avaient attaqué le préfet de la Haute-Garonne ont vu leur demande rejetée.

Parmi ces associations figuraient la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS), Médecins du monde et la Fondation Abbé Pierre.

Elles dénonçaient les remises à la rue de personnes hébergées à l'hôtel, soulignant que ces familles se trouvaient dans une situation de grande détresse ou de vulnérabilité.

Depuis le mois de mai, 658 personnes, dont 311 enfants, ont été remis à la rue sans solution d'hébergement en Haute-Garonne.

Malgré cela, le tribunal administratif a jugé que le préfet n'avait rien fait d'illégal en prenant ces mesures de remise à la rue.

Il est également important de souligner que le juge des référés a rejeté la demande des associations en urgence, estimant que le caractère d'urgence n'était pas établi.

Cependant, le tribunal administratif reste saisi sur le fond pour étudier plus en détail cette affaire.

En parallèle, un groupe d'élus d'opposition de la mairie de Toulouse demande au maire de prendre le relais de la préfecture pour trouver une solution à ces familles, bien que le logement soit une prérogative de l'État.

Ils proposent de mettre à disposition des locaux municipaux pour les héberger.

Selon eux, 326 personnes, dont 144 enfants et des nourrissons, se retrouvent à la rue dans la ville de Toulouse.

Il s'agit d'une situation préoccupante qui met en lumière les difficultés rencontrées par certaines familles vulnérables.

Il est crucial que des solutions soient trouvées pour les personnes qui se retrouvent sans abri, en particulier lorsqu'il s'agit d'enfants.