Publié le mercredi 08 novembre 2023
Douze cambriolages résolus à Toulouse : un voleur de voiture identifié après trois années d'enquête
Douze cambriolages et un vol de voiture résolus à Toulouse après trois ans d'enquête Les enquêteurs de l'unité des atteintes aux biens de la sûreté urbaine Rive droite viennent de résoudre une série de douze cambriolages survenus à Toulouse depuis 2020.
Tout a commencé en septembre de cette année-là, lorsqu'une habitante du quartier de Croix-Daurade a découvert son domicile visité par un intrus.
Ce dernier avait forcé un volet, brisé une vitre et fracturé une poignée pour pénétrer à l'intérieur de la maison.
Ses butins comprenaient des lunettes de soleil, des sacs à main, un téléviseur, une console de jeux ainsi que du matériel multimédia.
Mais l'intrus ne s'est pas arrêté là, puisqu'il a également mis la main sur les clés d'une Audi A3, repartant au volant du véhicule.
Suite au dépôt de plainte, l'enquête a démarré et quelques jours plus tard, l'Audi a été retrouvée abandonnée dans le quartier de Soupetard.
Les techniciens de la police technique et scientifique sont intervenus pour prélever des traces et indices, parvenant à isoler un ADN.
Cet ADN a finalement été associé à celui d'un homme de 31 ans, déjà connu des services de justice.
De plus, ces traces génétiques correspondaient également à celles retrouvées sur onze autres cambriolages perpétrés à Toulouse, dans différents quartiers, jusqu'au mois de novembre 2022.
Le suspect a été localisé, mais était alors incarcéré à la maison d'arrêt d'Albi pour une affaire distincte.
Extrait de sa cellule le mardi 7 novembre, il a été placé en garde à vue.
Toutefois, il a refusé de s'expliquer sur la présence de son ADN sur l'Audi ainsi que sur les lieux des douze cambriolages.
Prévu pour être jugé ce mercredi dans le cadre des comparutions immédiates, le procureur Cousin a demandé un renvoi, ce qui est plutôt rare.
En effet, il s'est étonné de n'avoir pas été informé lorsque ce suspect a été extrait de la maison d'arrêt d'Albi, où il est détenu pour une autre affaire de cambriolages.
Le procureur a estimé que le dossier n'était pas encore complet, notamment en raison de l'absence d'un procès-verbal de synthèse.
Aucun mandat de dépôt n'a d'ailleurs été requis.
Cette décision a été appréciée et soutenue par Me Eric Mouton, avocat de la défense.
Le dossier sera soumis à la décision d'une formation collégiale en décembre.