La journée d'hommages en mémoire des attentats de janvier 2015 a été marquée par un profond recueillement.

Au niveau des anciens locaux de Charlie Hebdo, une ambiance empreinte de sobriété a prévalu, sans discours, mais avec la sonnerie des cloches en signal de respect.

Elsa, l'une des filles du dessinateur Georges Wolinski, a partagé son ressenti : « Nous avons aussi réalisé que nous sommes devenus une famille.

Les survivants forment une véritable famille, une communauté qui s’est formée à la suite de cette tragédie. » Malgré la présence d'un large périmètre de sécurité, de nombreux sympathisants et habitants des environs ont souhaité exprimer leurs émotions.

Une femme a affirmé : « C’est inacceptable. » Tandis qu'une jeune fille, les yeux embués de larmes, a fait part de sa « colère ». À quelques encablures de là, un autre hommage se tenait sur le boulevard Richard Lenoir en l'honneur d'Ahmed Merabet, le policier abattu en plein devoir.

En dehors de Paris, des rassemblements ont également eu lieu dans diverses régions de France. À Toulouse, dans l’intimité de l’ancien lycée de Cabu à Châlons-en-Champagne, et dans le centre de Limoges, des gerbes de fleurs ont été déposées.

Un même message résonnait dans ces différents lieux : « La liberté ne se tue pas, elle doit être respectée en France et ailleurs. »