"Menaces homophobes et désinvolte à la barre : Samuel, ancien toxicomane, face à ses démons judiciaires"

Samuel, un homme d'une cinquantaine d'années, suscite l'attention lors de son audience judiciaire.

Ancien toxicomane, il avoue consommer plus de 20 joints de cannabis par jour, tout en affirmant ne plus toucher à la cocaïne.

Mercredi dernier, il a créé des tensions au centre d'accueil qui lui apporte un soutien dans sa réinsertion.

En proie à des élans homophobes, il a proféré des menaces de mort à l'encontre du responsable, faisant preuve d'un comportement tumultueux.

Au cours de son audition, Samuel se montre parfois rieur, se penchant sur le box, avec un air désinvolte.

La présidente du tribunal dresse le constat de ses antécédents judiciaires, soulevant des incidents violents de son passé.

Répondant à l'accusation, il tente de minimiser ses actes, affirmant que ses actions n'étaient pas violentes.

La magistrate s'interroge sur son statut, soucieuse de savoir s'il a déjà été mis sous tutelle, à quoi il répond avec fierté qu'il ne l'a jamais été.

Lorsque son casier judiciaire est évoqué, Samuel déclare avec une certaine arrogance : « Vous ne m’aviez pas attrapé », savourant ses mots avec un sourire.

Malgré une condamnation antérieure à cinq ans de prison, il semble vouloir faire abstraction des conséquences de son passé.

Lors de l'audience, il se souvient également d'une tentative de suicide, qu'il commente de manière désinvolte.

Le procureur a demandé une peine mixte, mêlant prison ferme et sursis, à laquelle la défense acquiesce.

Samuel, quant à lui, refuse d'indemniser la victime.

La décision rendue est d'un an de prison, avec six mois fermes aménageables, et cela avec l'interdiction de revenir au centre d'accueil.

Avant de quitter la salle, Samuel mentionne un vol dont il aurait été victime en garde à vue, ce à quoi la magistrate lui conseille de déposer une plainte.