Marguerite, une retraitée de 74 ans vivant dans le quartier d'Empalot à Toulouse, exprime son désarroi face à une situation persistante et frustrante.

Depuis la mi-octobre, elle est privée d'accès à internet chez elle, malgré l'installation de la fibre optique deux ans plus tôt et le paiement régulier de son abonnement auprès de Bouygues.

Lorsque la panne a été signalée, l'opérateur a mentionné un incident sur le réseau sans apporter davantage d'explications.

Initialement, une date de rétablissement lui a été communiquée, mais celle-ci a été repoussée chaque semaine, entraînant une coupure qui dure maintenant depuis près de deux mois.

Marguerite se retrouve dans l'impossibilité d'utiliser son téléphone fixe, de visionner ses programmes télévisés en replay, et elle est inquiète de perdre le contact avec ses amis à l'étranger, notamment via WhatsApp.

Bien que Bouygues ait mis à sa disposition des données pour utiliser internet sur son téléphone et une clé 3G fonctionnelle, Marguerite refuse de payer pour ces services alternatifs, d'autant plus qu'elle débourse déjà 41 euros chaque mois pour son abonnement.

Elle a tenté de suspendre ses prélèvements en attendant la résolution de son problème, mais n'a pas obtenu de réponse à cette demande.

Les difficultés de cette situation semblent être exacerbées par un conflit de responsabilités entre Bouygues et SFR.

Bouygues a indiqué que la panne provenait du point de coupure central de la résidence, géré par SFR, ce qui retarde la prise en charge du problème.

Actuellement, SFR n'est pas en mesure de confirmer ou d'infirmer sa responsabilité quant à l'infrastructure de la fibre dans cet immeuble.

Marguerite continue de solliciter Bouygues chaque semaine, sa colère et sa fatigue grandissant face à des démarches complexes et répétitives.

Elle déplore un système qui semble la renvoyer d'un service à un autre, sans régler son problème.

Selon une récente communication de Bouygues, le rétablissement de son accès au réseau est prévu pour le 12 décembre à 22 heures, mais Marguerite reste sceptique quant à cette promesse.