À Saint-Sulpice-la-Pointe, située dans le Tarn, une initiative de "renaturation" prend forme dans le but de contrer l’augmentation des températures résultant du changement climatique.

Cette démarche inclut la plantation d’arbres et la désimperméabilisation des sols dans les espaces publics de la commune.

Pour embellir les abords de la ville, les services municipaux mettent en terre des arbustes tels que le Laurier-Rose et l'Agapante, ainsi que diverses vivaces et bulbes.

Ces 650 arbustes, 3 000 vivaces et 4 000 bulbes ont été sélectionnés pour leur capacité à résister à la sécheresse, fonctionnant non seulement comme éléments décoratifs, mais aussi comme apporteurs de fraîcheur.

Les platanes de la ville ont également été dégagés de leur enveloppe de bitume.

Cette opération est soutenue par l'ADEME, dans le cadre du projet "Plus fraîche ma ville", dont Saint-Sulpice-la-Pointe est la seule municipalité tarnaise à bénéficier.

Dans toute l'Occitanie, une vingtaine de communes participent à cette initiative.

Jean-François Robic, responsable du projet "Petite ville de demain", précise que l’objectif principal est de garantir aux arbres existants un meilleur accès à l'eau afin de favoriser leur enracinement et leur croissance sur le long terme.

Au lieu d'installer des réseaux pluviaux pour collecter les eaux de ruissellement, il est prévu de diriger ces eaux vers des fosses d'arbres par l'inclinaison des trottoirs et des routes.

Face aux prévisions de chaleur extrême, Bernard Capus, adjoint au maire, souligne l'importance de prendre des mesures : "Il est impératif de réduire le goudron et d'augmenter la végétation".

Un exemple concret de cette transformation est le projet de convertir un parking en jardin sur une place de la commune, avec la participation des habitants qui contribueront à égayer le quartier avec une palette de verts variés dès cet automne.