Le marché immobilier à Toulouse continue de souffrir, selon une étude réalisée par Yougov pour Guy Hoquet l’Immobilier.

Les transactions immobilières sont en baisse, influencées par des conditions de crédit plus restrictives et une demande en recul.

Bien que le volume de biens mis en vente en Occitanie ait progressé de 9,2 % en un an, la demande est désormais inférieure à l’offre en raison de difficultés d’accès au financement pour les acheteurs potentiels.

En conséquence, les prix au mètre carré se stabilisent, avec une légère augmentation de 1,2 % en moyenne, atteignant environ 2 600 € dans la région, qui reste attractive par rapport à la moyenne nationale de 3 349 €. À Toulouse, les prix ont connu une diminution de 0,7 %, se chiffrant à 3 969 € le mètre carré, tandis que l’offre a diminué de 5 % sur la même période.

En comparaison, Montpellier affiche une hausse de 0,7 %, atteignant 4 125 €/m², avec une légère augmentation de l’offre de 2,9 %.

Du côté du marché locatif, la métropole toulousaine fait face à une pression accrue, particulièrement dans les zones prisées.

Stéphane Fritz, président de Guy Hoquet l’Immobilier, souligne que la demande continue d’augmenter alors que l’offre disponible diminue.

Environ 55 % des habitants de Toulouse étant locataires, en raison d’une population étudiante importante, le nombre d’appartements à louer a chuté de 6,6 % par rapport à l’année précédente.

Simultanément, le loyer moyen a crû de 3,9 %, atteignant 16,10 € le mètre carré. À Montpellier, bien que l’offre locative ait également baissé de 2,2 %, les loyers ont progressé de 1,9 %, pour se chiffrer à 16,90 €/m².

Les deux grandes métropoles de la région suivent des tendances similaires, mais Toulouse conserve l’avantage d’être moins chère.

Les professionnels espèrent une stabilisation des taux d’intérêt et une reprise de la construction pour redynamiser un marché actuellement en difficulté.