Un rassemblement de collectifs européens s'est tenu ce week-end à Marseille pour élargir un manifeste anticroisières, visant à lutter contre l'industrie jugée préjudiciable pour l'environnement et la santé.

Une trentaine de représentants venant de 17 villes différentes ont participé à ces rencontres, afin de discuter des mesures à prendre pour réduire radicalement le nombre de croisières et prévoir leur disparition à long terme.

Le manifeste demande également l'arrêt du développement des infrastructures portuaires pour accueillir ces navires, ainsi qu'une transition vers des alternatives plus durables pour le secteur du tourisme.

Les collectifs remettent en question les arguments des compagnies de croisière qui mettent en avant des mesures environnementales telles que l'utilisation de carburants plus propres, soulignant notamment les conditions de travail précaires des employés à bord.

Ils appellent à un rejet total de ce type de tourisme, suivant l'exemple de villes comme Venise ou Amsterdam qui ont pris des mesures pour limiter l'impact des croisières.

Bien que la problématique de la croisière se pose au-delà de l'Europe, l'extension du réseau de collectifs n'est pas envisagée dans l'immédiat.