La cité scolaire Clemenceau à Montpellier est confrontée à une situation alarmante : tous les membres de l'administration ont pris un congé de maladie, laissant enseignants et élèves sans encadrement le vendredi 8 novembre.

Cette absence soulève des préoccupations quant à la sécurité au sein de l'établissement, comme l'ont souligné Stéphane Audebeau et Christine Saint-Joanis, représentants syndicaux de la FSU.

La FSU a alerté l'administration dès le jeudi précédent sur cette situation critique, mais aucune action concrète n'a été mise en place.

Face à l'urgence, le syndicat a décidé de déposer un préavis de grève pour couvrir les enseignants qui choisiraient de se mobiliser.

Ils insistent sur le fait que la sécurité de tous doit être une priorité pour l'administration et demandent une intervention rapide du rectorat afin de rétablir des conditions de travail satisfaisantes et propices à la réussite des élèves.

Cette crise est exacerbée par un climat de travail difficile qui perdure dans l’établissement, déjà critiqué en mai dernier pour la gestion de la proviseure.

Le syndicat craint que cette mauvaise ambiance n'ait des conséquences sur la sécurité et la santé du personnel.

Le rectorat a fait savoir qu'il surveille la situation de près et prévoit de nommer des personnels de direction expérimentés pour assurer la continuité du service à partir de mardi.

Cependant, le syndicat met en garde contre une solution temporaire, préferant une approche pérenne pour résoudre cette crise.