Les parents de la victime ainsi que leur avocat, Me Luc Abratkiewicz, ont exprimé leur incompréhension et leur frustration suite à la décision du tribunal concernant les quatre jeunes majeurs accusés d’enlèvement et de séquestration d’un adolescent de 17 ans le 1er janvier dernier.

Alors que le parquet avait demandé leur incarcération dans l’attente du procès programmé pour le 2 avril, le tribunal a finalement choisi de les placer sous contrôle judiciaire, permettant ainsi leur libération immédiate.

Me Abratkiewicz a souligné que la situation vécue par son client était particulièrement choquante, puisque la victime avait été dénudée, ligotée et agressée, et que des bidons d’essence avaient été trouvés dans le véhicule impliqué.

L'avocat a précisé que l’adolescent avait réussi à alerter un ami grâce à un message, ce qui avait permis son sauvetage.

L’avocat a également déploré l’absence d’un cadre juridique adéquat pour mieux comprendre les motivations des prévenus et a souligné le manque d'attention portée à la détresse psychologique de la victime, qui n'a pas bénéficié d'un suivi psychologique après les faits.

Selon le rapport médical, la victime avait reçu deux jours d'ITT suite à des ecchymoses, et les prévenus n’avaient pas été soumis à une évaluation psychiatrique.

En outre, l’un des avocats de la défense, Me Marc Gallix, a plaidé en faveur des prévenus en mettant en avant leur jeunesse et l'absence de casier judiciaire.

Malgré ces arguments, la victime et ses proches continuent d’éprouver un fort sentiment d'injustice face à la décision rendue.