Une épidémie de botulisme sans précédent affecte actuellement les zones humides de Loire-Atlantique.

Selon un communiqué de la Fédération des Chasseurs du département, 6 700 oiseaux morts ont été comptabilisés en l’espace d’un mois.

La Fédération a expliqué que cette épizootie impacte gravement les deux réserves naturelles principales, à savoir le Lac de Grand-Lieu et les marais de Brière.

En réponse à cette situation d'urgence, des opérations de collecte de cadavres d'oiseaux sont menées quotidiennement dans la Réserve Naturelle Régionale du Lac de Grand-Lieu afin de limiter la propagation de cette maladie.

Il est estimé qu'à ce jour, plus de 6 700 oiseaux ont été récupérés, dont plus de 2 500 uniquement dans la zone de Brière.

Les bénévoles, comprenant chasseurs et usagers, contribuent activement malgré des conditions de travail difficiles au sein d'un marais où seuls les Briérons possèdent l'expertise nécessaire pour une intervention efficace.

Un habitant de la région, Kilian Villette, a exprimé son désarroi, soulignant que le marais est gravement menacé, affectant les générations futures.

Le botulisme, responsable de cette situation, provoque des problèmes respiratoires et des arrêts cardiaques chez les oiseaux, ce qui les empêche de maintenir leur tête en dehors de l'eau, entraînant ainsi leur noyade et leur décès.

Les conditions de chaleur extrême favorisent la propagation de cette maladie, aggravée par la sécheresse et la baisse des niveaux d'eau.

Cette épidémie touche particulièrement le canard colvert, représentant environ 75 % des décès observés.