Dans un communiqué officiel, l'Union démocratique du centre (UDC) a exprimé sa satisfaction à la suite du rejet de l'initiative « Pour la responsabilité environnementale » et a désigné comme nouvel objectif l'Accord de Paris sur le climat.

Le parti, dirigé par deux ministres au Conseil fédéral, Guy Parmelin et Albert Rösti, a interprété cet échec comme une victoire contre ce qu'il qualifie de « dérive de la gauche rose-verte ».

L'UDC a émis une demande claire pour que la Suisse se retire de l'Accord de Paris, qui a été ratifié en 2017.

Cet accord vise une réduction des émissions de gaz à effet de serre de 43 % d'ici 2030.

Le parti, qui se positionne à droite du spectre politique, critique ces objectifs qu'il juge « irréalistes » et dénonce le cadre législatif qu'il considère comme de plus en plus lourd en termes de bureaucratie.

L'annonce a suscité des interrogations, notamment vis-à-vis du contexte international, en particulier la décision récente de Donald Trump de retirer à nouveau les États-Unis de l'Accord de Paris.

La présidente des Verts, Lisa Mazzone, a exprimé ses préoccupations, affirmant que l'UDC imite une politique d'extrémisme dangereuse.

Dans le même temps, plusieurs pays, tels que l'Argentine et l'Indonésie, pourraient envisager de suivre une trajectoire similaire.

L'UDC se trouve isolée sur cette question, n'ayant pas trouvé d'autres partis suisses pour soutenir sa position.

En réponse aux questions des journalistes, Albert Rösti a modéré la position de son parti, déclarant que la population suisse a confirmé, lors d'un vote en 2023, son intention de poursuivre les objectifs que l'Accord de Paris fixe.

Rappelons que le peuple a récemment accepté la loi climat, qui impose à la Suisse l'obligation de parvenir à un balancement net des émissions de gaz à effet de serre d'ici 2050.