"Vol au Louvre : Les musées suisses face à un défi de sécurité distinct des institutions françaises"

Un vol audacieux a récemment eu lieu au Louvre, où des bijoux d’une valeur considérable ont été dérobés en pleine journée, suscitant une vive inquiétude au sein des institutions muséales en Suisse.

Selon l’historien de l’art Oliver Class, cette situation met en lumière une différence significative entre la sécurité des musées en Suisse et celle de leurs homologues français.

Le vol, réalisé à l’aide d’un camion équipé d’une nacelle élévatrice dans la galerie d’Apollon, a entraîné une onde de choc parmi les spécialistes du monde muséal helvétique.

Bien que la sécurité dans les musées suisses soit généralement très rigoureuse, un système totalement infaillible n’existe pas, et il est donc possible qu’un incident similaire se produise en Suisse.

Class n’a pas souhaité élaborer sur les mesures de protection spécifiques de chaque musée, précisant que les institutions préfèrent ne pas divulguer de détails pour des raisons de sécurité.

Toutefois, il a noté que les musées de grande taille, avec des œuvres précieuses, bénéficient généralement de dispositifs de protection plus avancés.

Une des distinctions majeures entre les systèmes de sécurité en Suisse et en France réside dans les modalités d’assurance des œuvres d’art.

En Suisse, la plupart des œuvres sont assurées par des compagnies privées, qui ont un intérêt marqué à garantir une protection optimale. À l’inverse, la France se repose sur un système d’assurance étatique, qui présenterait des lacunes.

Concernant l'avenir des bijoux dérobés, Class exprime des craintes quant à leur recouvrement, soulignant qu'il est probable que les pierres seront retirées des montures et que les métaux seront fondus, rendant leur réapparition improbable.