Un militaire mongol de 28 ans, engagé dans la légion étrangère en Aveyron depuis dix mois, a été interpellé en France à la demande des autorités de Mongolie.

Il est soupçonné d'avoir violé la sœur de sa compagne en 2022, alors qu'elle avait seulement 12 ans.

Les tests ADN ont confirmé sa paternité, laissant planer une peine potentielle de 15 ans de réclusion criminelle.

Après s'être enfui de Mongolie et avoir été retrouvé en France, le jeune militaire a été placé sous écrou extraditionnel à la maison d'arrêt de Villeneuve-lès-Maguelone.

La Cour d'appel de Montpellier devra se prononcer le 19 juillet sur la demande d'extradition des autorités mongoles.

Malgré l'opposition initiale du légionnaire, celui-ci a finalement accepté l'extradition.

L'avocat général a souligné que la Mongolie avait aboli la peine de mort en 2015, ce qui renforce la possibilité d'un renvoi du suspect vers son pays d'origine.

L'avocate de la défense a cependant demandé des garanties concernant les droits de la défense, arguant que des aveux forcés pouvaient être mis en lumière.

La décision finale revient désormais à la justice française, qui devra trancher sur le sort du militaire mongol accusé de viol.